"Trafalgar" d'Angelica Gorodischer, La Volte, littérature argentine
Voici un livre pour le moins surprenant, qu'il fait du bien de lire surtout en ce moment pour décrocher un peu de l'actualité, même si les histoires farfelues de ce récit nous renvoient à notre monde actuel comme une belle satire sociale...
"N'oublie pas que chaque journée est la meilleure de l'année. Je ne sais pas qui a dit ça, mais il a bien fait". Ainsi parle Trafalgar Medrano, un commercial voyageur qui vend tout ce qui lui passe sous la main en sillonnant la galaxie sur des planètes plus étranges les unes des autres.
Trafalgar - sous la plume fluide, argentine, presque féline d'Angelica Gorodischer - nous raconte ses mésaventures et ses rencontres extraordinaires... et passée la surprise de la première histoire qui déstabilise, notre esprit se surprend à se perdre avec lui. "Sauf que tout est faux. Ou pas. Ce qui n'a aucune importance puisque personne ne dira le contraire : Trafalgar Medrano est de loin le meilleur conteur que l'univers ait porté, parole d'Angelica Gorodischer".
On boit ce livre avec plaisir en avançant de récits en récits, et on le referme le sourire aux lèvres. La toute dernière image du livre est simple et poétique et nous renvoie à nous même. Mais je n'en dis pas plus car vous devez lire ce livre pour le découvrir et l'apprécier ! Avec une bonne tasse de café... 😉
Ce petit billet me fait penser au film Big Fish de Tim Burton, ça n'a sûrement rien à voir mais tu m'as donné l'eau à la bouche !