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Des nouveautés à la bibliothèque







Pour la beauté du geste, Marie Maher

Pour la beauté du geste et des silences qui portent un poids, lourd, celui de l’enfance.

Des silences aussi importants que les mots qui sortent trop forts, trop durs, trop bruts, trop méprisants. Les mots absents face à la maltraitance. Mots-silences qui murmurent en-dedans

puis en dehors. Des phrases resserrées. Comme les sentiments. Des phrases qui claquent,

belles et graves. Au cœur des émotions. Avec grâce et beauté.

Beauté rugueuse, cruelle, qui écorche.

Un premier roman douloureux et envoûtant.

Une superbe découverte


Sorcières, la puissance invaincue des femmes, Mona Chollet


Ténèbres, Paul Kawczak

Un matin de septembre 1890, un géomètre belge, mandaté par son Roi pour démanteler l’Afrique, quitte Léopoldville vers le Nord. Avec l’autorité des étoiles et quelques instruments savants, Pierre Claes a pour mission de matérialiser, à même les terres sauvages, le tracé exact de ce que l’Europe nomme alors le « progrès ». À bord du Fleur de Bruges, glissant sur le fleuve Congo, l’accompagnent des travailleurs bantous et Xi Xiao, un maître tatoueur chinois, bourreau spécialisé dans l’art de la découpe humaine. Celui-ci décèle l’avenir en toute chose : Xi Xiao sait quelle œuvre d’abomination est la colonisation, et il sait qu’il aimera le géomètre d’amour. Ténèbre est l’histoire d’une mutilation. présente un incroyable roman d’aventure traversé d’érotisme, un opéra de désir et de douleur tout empreint de réalisme magique, qui du Nord de l’Europe au cœur de l’Afrique coule comme une larme de sang sur la face de l’Histoire.



Nos espérances, Ana Hope

Hannah, Cate et Lissa sont jeunes, impétueuses, inséparables. Dans le Londres des années 1990 en pleine mutation, elles vivent ensemble et partagent leurs points de vue sur l’art, l’activisme, l’amour et leur avenir, qu’elles envisagent avec gourmandise. Le vent de rébellion qui souffle sur le monde les inspire. Leur vie est électrique et pleine de promesses, leur amitié franche et généreuse. Les années passent, et à trente-cinq ans, entre des carrières plus ou moins épanouissantes et des mariages chancelants, toutes trois sont insatisfaites et chacune convoite ce que les deux autres semblent posséder. Qu’est-il arrivé aux femmes qu’elles étaient supposées devenir? Dans ce roman tout en nuances sur les différentes facettes de l’amitié au fil du temps, Anna Hope tisse avec élégance et délicatesse la vie de ces trois héroïnes contemporaines. Elle sonde les différentes façons de trouver son identité de femme, mais aussi de mère, de fille, d’épouse ou d’éternelle rebelle, et explore cet interstice entre les espérances et la réalité, cet espace si singulier fait de rêves, de désirs et de douleurs où se joue toute vie.


L’éternité n’est pas de trop, François Cheng

A XVIIe siècle, à la fin de la dynastie Ming – époque de bouillonnement et de bouleversement, où l’Occident même était présent avec la venue des premiers missionnaires jésuites en Chine -, dans un monastère de haute montagne, un homme qui n’a pas encore prononcé ses vœux se décide à quitter ce lieu de paix et de silence pour retrouver, trente ans plus tard, la seule femme qu’il ait jamais aimée. Un roman d’envoûtement et de vérité, récit d’une passion – celle d’un « Tristan et Iseult » chinois, avec ses codes et ses interdits aussi précis que stricts – qui n’est pas seulement affaire de cœur et des sens, mais engage toute la dimension spirituelle de l’être, ouvrant sur le mystère de l’univers et le transfigurant.


Keila la Rouge, Isaac Bashevis Singer

Keila la Rouge, prostituée célèbre pour ses inégalables talents, vient de se ranger : elle a épousé Yarmi, un de ses clients, et s’est juré de devenir une bonne fille juive. Quand Max le Boiteux, un vieux compagnon de cellule de Yarmi, leur propose d’ouvrir des bordels à l’étranger et de former un ménage à trois, Keila est horrifiée. Elle court demander conseil au rabbin local avant de s’amouracher de Bunem, son fils de vingt ans. Tout à sa passion, le jeune couple quitte Varsovie pour New York, où les choses ne se passent pas exactement comme prévues…

Un grand roman inédit où l’on retrouve avec bonheur le conteur malicieux de la rue Krochmalna, le magicien des synagogues et des bordels, qui ressuscite pour l’éternité le monde disparu de la culture yiddish, un monde de couleurs vives qui devint après la guerre un monde gris de cendres.

Un superbe roman.


Le château des animaux, Delep et Dorison

Quand les humains désertent le château, les animaux prennent le pouvoir et instaurent la démocratie. Jusqu’au jour où la loi du plus fort ouvre la voie à la dictature… Inspiré de La Ferme des animaux de George Orwell, cet album est une réflexion engagée sur la résistance au pouvoir totalitaire et les vertus de la non-violence.


Animabilis, Thierry Murat

Une étonnante enquête journalistique, entre poésie, amour et errance initiatique.

Sublime !


L'incroyable histoire de Wheeler Burden, Selden Edwards

Avec ce premier roman de 650 pages qu'il a mis 30 ans à écrire et réécrire, Selden Edwards, auteur américain, né en 1945, mêle littérature et histoire, et nous entraîne dans un labyrinthe fascinant d'aventures et de mystères.

Wheeler Burden vit à San Francisco en 1988. Il a donc peu de raisons de se réveiller un beau matin à Vienne en 1897. C'est pourtant ce qui lui arrive, de façon totalement inexplicable. Complètement démuni, il décide d'aller consulter un jeune thérapeute viennois, Sigmund Freud. Tandis que celui-ci réfléchit à son cas, Wheeler fait connaissance avec la ville où Mahler et Klimt révolutionnent leurs arts respectifs. Alors qu'il tombe amoureux d'une jeune Américaine de passage, il réalise ce qui est en jeu dans cette curieuse mésaventure : l'incroyable possibilité de changer le destin des siens et, peut-être plus encore, celui de l'humanité tout entière...

Un long voyage dans le temps, avec en arrière-plan, la Vienne du XIXème et la montée de l'antisémitisme. Nous faisons des allers-retours dans l'Histoire de la fin du XIXème aux années 1980 et dans celle du personnage principal et des membres de sa famille, et toujours, à chaque fois de nombreux rebondissements.

Un roman qui se lit comme un roman policier où à chaque fin de chapitre un nouveau suspense apparaît. Un questionnement sur la filiation familiale, sur les principes hérités, sur les choix de vie de chacun et notre place dans l'Histoire. Et si ces choix de vie pouvaient conditionner la grande histoire ! Un roman richement documenté et passionnant qu'on ne lâche plus…




La leçon de ténèbres, Léonor de Récondo

Leçon de Ténèbres : « Genre musical français du XVIIe qui accompagne les offices des ténèbres pour voix et basse continue. Se jouait donc la nuit à l'Église, les jeudi, vendredi et samedi saints. ». Le Musée Greco à Tolède n'est certes pas une Église, et Léonor de Recondo, quoique violoniste, n'y va pas pour jouer, dans cette nuit affolante de chaleur, de désir rentré, de beauté fulgurante, mais pour rencontrer, enfin, le peintre qu'elle admire, Dominikos Theotokopoulos, dit le Greco, l'un des artistes les plus originaux du XVIe siècle, le fondateur de l'école Espagnole. Oui, Léonor doit le rencontrer et passer une nuit entière avec lui, dans ce musée surchauffée et ombreux, qui fut sa maison. Le Greco doit quitter sa Candie, natale, en Crète et traverser Venise, Rome et Madrid, où il fut de ces peintres-errants, au service de l'Église et des puissants du temps. Mais Le Greco est mort en 1614 à Tolède. Viendra-t-il au rendez-vous ?


Mécaniques du fouet, Patrick Dabitch et Jorge Gonzales

Qui était Eugénie Guillou ? Quand Christophe Dabitch a consulté son dossier aux archives de la préfecture de police deux mots ont suffi à contenter sa curiosité : « religieuse » et « fouet ». Eugénie Guillou fut réellement nonne puis Maîtresse, spécialiste de la fessée et des mises en scène sexuelles dans le Paris des maisons closes et du libertinage du XXème siècle commençant. On la surnommait « La Religieuse ». Elle voulait être indépendante et inventer sa vie, elle aimait le théâtre du fouet. Disparue et oubliée, Christophe Dabitch & Jorge González vous racontent son histoire. Il y a un siècle entre eux, mais ils se parlent. Ils l’appellent Eugénie, puis Sainte Eugénie, parce qu’elle le vaut bien. (présentation de l'éditeur)

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